L’appel de la BCLC pour plus de sûreté dans les jeux en ligne

Un objectif pour 2021

Les jeux d’argent, qu’ils soient en ligne ou terrestre, présentent des risques. C’est pourquoi des institutions comme la BCLC mettent en place des actions visant à promouvoir un jeu plus sûr.

Cette fois, c’est avec les banques que la BLCL compte agir. En effet, les banques ont un rôle important dans le rapport entre les casinos en lignes et les joueurs. Étant des institutions financières, c’est elles qui gèrent les comptes bancaires.

L’objectif annoncé par le directeur de la santé des joueurs de la BCLC, Jamie Wiebe est clair : il souhaite ouvrir un dialogue entre l’industrie du gaming et les institutions financières. Sur le long terme, il souhaite que les deux parties développent des outils de garanties dans la sécurité des joueurs.

Quels types d’outils ?

L’emploi des campagnes de prévention et les mentions légales concernant les jeux d’argent et de hasard sont bien évidemment en rigueur aujourd’hui. La BCLC travaille également pour le développement de nouveaux outils de prévention. La volonté de Wiebe qui est de s’accorder avec les banques, on peut s'attendre à de nouvelles mesures pour le bien des joueurs.

Certaines banques ou autres institutions bancaires n’ont pas attendu cet appel pour agir. En effet, la banque en ligne Monzo a créé une fonction d’auto-blocage pour les joueurs en cas de jeu excessif par exemple.

Le système va se servir de codes-marchants pour empêcher toutes transactions vers les sites de jeux en ligne. Ce service proposé a su conquérir nombreux joueurs par son efficacité.

La position des banques

Simon McNair, conseiller politique principal chez Behavorial Insight Team, défend le secteur financier et principalement les banques en affirmant que celles-ci jouent déjà un rôle important dans la protection de leurs clients.

Il affirme que les institutions financières mettent en place des actions de protection et de prévention envers les joueurs de casinos. Il ajoute même que les problèmes de comportement sont liés en grande partie à la mauvaise gestion de l’argent des consommateurs.

C’est pourquoi la BCLC appelle les banques à en faire plus pour que ce genre de comportements ne soient plus un problème à l'avenir. Affaire à suivre...